Les aidant(e)sjouent souvent un rôle important dans la vie d’une personne gravement malade, surtout lors d’un parcours intensif tel qu’un traitement CAR-T. Pratiquement et émotionnellement, les aidant(e)speuvent offrir un énorme soutien, et en même temps, ils ont souvent tendance à s’oublier eux-mêmes et à oublier le soutien dont ils pourraient eux-mêmes bénéficier.
Vous trouverez ici de plus amples informations sur et pour l’aidant proche :
Aspects des soins de proximité :
Quelques exemples de soins de proximité :
En tant qu’ aidant(e), il est important de continuer à prendre soin de vous ! Offrir un soutien peut être lourd émotionnel et physiquement, et cela prend beaucoup de temps.
De nombreuses raisons incitent les aidant(e)sà mettre de côté leurs propres besoins :
« Je ne peux pas me plaindre, je ne suis pas celui qui est malade ».
« Je me sens coupable de faire quelque chose de bien pour moi. »
« Je suis le seul à connaître toute l’histoire médicale. »
« Je ne sais pas combien de temps nous avons encore ensemble. »
Quelques conseils pour s’assurer que cela reste réalisable pour vous-même en tant qu’ aidant(e):
Si vous prenez soin d’un partenaire, parent, frère ou sœur, ami ou amie gravement malade, cela aura inévitablement un impact sur la relation telle que vous la connaissiez.
Il est important de reconnaître que c’est normal et il est surtout important d’en parler. Il y a des hauts et des bas dans chaque relation, et parfois cela est renforcé par un événement majeur, comme une maladie grave. Et si vous ne vous en sortez pas ensemble, ou si vos émotions négatives continuent à prendre le dessus, n’hésitez pas à demander une aide professionnelle.
Vous ne devez pas le faire seul
Certains aidant(e)strouvent difficile de demander de l’aide. Mais si vous y réfléchissez, c’est en fait absurde. Il n’y a aucun travail rémunéré où l’on s’attend à ce que vous soyez disponible 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Et pourtant, c’est ce que les aidant(e)sattendent parfois d’eux-mêmes, même si c’est lourd.
Souvent, les personnes de l’entourage veulent aider, mais ne savent pas très bien comment s’y prendre. Donc : osez demander !
Voici quelques exemples de tâches qui peuvent être prises en charge par quelqu’un d’autre, temporairement ou non :
N’hésitez pas à nous dire quel soutien est possible pour votre situation. Cela est possible auprès de la mutuelle, du médecin généraliste, du service social de l’hôpital.
Voici quelques exemples :
Vous pouvez également demander un soutien pour vous en tant que personne et en tant qu’ aidant(e), par exemple par un psychologue ou un coach. Il existe en outre également des contacts avec des pairs, des formations et des sessions d’information pour les aidant(e)s, qui peuvent souvent également être suivies en ligne.
Allocations pour les aidant(e)sHeureusement, le rôle des aidant(e)sest de plus en plus reconnu et apprécié. Et à juste titre ! Cela signifie également qu’il y a de plus en plus de possibilités d’assistance, souvent sous certaines conditions. Voici quelques exemples :
Un patient peut décider lui-même des informations qu’il souhaite obtenir du médecin, et certaines personnes choisissent de n’en connaître que le minimum. En outre, le patient peut décider lui-même avec qui partager les informations et qui a l’autorisation de consulter les informations du médecin. En tant que partenaire, vous ne pouvez donc demander et recevoir plus d’informations que si l’intéressé(e) y consent.
Une autre situation apparaît lorsqu’un patient n’est plus en mesure de communiquer et de prendre des décisions par lui-même. Dans ce cas, l’équipe médicale se concertera avec le ou les proches, généralement le partenaire et/ou les enfants, ou une personne désignée par le patient.